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Diversités / Discriminations
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Je me doutais qu'il y avait quelque chose... : archive des années sida
Philippe Artières
- Editions De La Sorbonne
- Breves
- 6 Avril 2023
- 9791035108564
Été 1985, un an après la création de la première association de lutte contre le sida fondée par Daniel Defert, le sociologue Michael Pollak engage une enquête sur les homosexuels et le VIH. Avec son équipe, il mène à Paris une série de longs entretiens avec des personnes vivant avec cette maladie; il rencontrent aussi des proches des malades. Par des mots simples, avec pudeur et courage, une femme témoigne ici du surgissement de cette épidémie dans sa famille et de l'homophobie qui régnait alors et qui est encore l'un des maux de nos sociétés.Présentation de Philippe Artières.
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Stranger in the village : Le racisme au miroir de James Baldwin
Eidenbenz C/Muhlebac
- Scheidegger
- 15 Janvier 2024
- 9783039421824
Dans son célèbre texte Stranger in the Village (Un étranger au village), l'écrivain américain James Baldwin évoque son expérience du racisme dans la Suisse des années 1950. Aujourd'hui, les mots de Baldwin résonnent toujours, et continuent d'inspirer de nombreux artistes. Encore brûlants d'actualité, ils tendent un miroir à notre société. Ce catalogue, qui accompagne une exposition collective à la Kunsthaus de Aarau, en Suisse, aborde le thème de l'appartenance et de l'exclusion raciale à travers des oeuvres actuelles signées par des artistes de Suisse et de la scène internationale.
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« Tout le monde pourrait bien nous regarder, mon frère, du haut de ton fauteuil on leur apprendrait l'amour, celui qui pique les yeux ». Comment accepter l'inacceptable ? Comment chérir un être dont l'existence est un supplice de chaque instant ? Aux côtés de son grand frère emmuré dans son handicap mental et physique extrême, Julie apprend à saisir le bonheur comme il vient et découvre que la vie, même quand elle s'est affreusement trompée, peut être lumineuse.
D'une simplicité et d'une justesse bouleversantes, L'amour qui pique les yeux est le récit gracieux d'une histoire d'amour extraordinaire entre deux héros de la vie ordinaire.
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« On me demande souvent ce que ça fait d'avoir un demi bras en moins. Et vous, ça vous fait quoi de ne pas avoir de onzième doigt ? Vous ne savez pas, moi non plus. Ce que je sais, c'est que ni vous ni moi ne manquons de rien. » David est venu au monde sans avant-bras droit. Subissant les moqueries et le dégoût des autres, il se réfugie dans sa passion, les Lego. Il n'a que 9 ans lorsqu'il leur découvre une nouvelle utilité : réutilisant les pièces de son navire Lego, il construit sa première prothèse. Au fil des années, il perfectionne ses modèles et obtient, en 2017, le Guinness World Record de la première prothèse fonctionnelle en Lego au monde. Depuis, les succès s'enchaînent : à 23 ans seulement, il travaille main dans la main avec Lego et la NASA pour repousser les limites de la bio-ingénierie et changer les regards sur le handicap.
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La « double culture »... Qu'est-ce vraiment ? Vaste sujet qui déchaîne les débats actuels autant qu'il enchaîne celles et ceux qui en sont les objets. Ce livre, c'est l'histoire d'une jeune femme dont la vie passe et repasse à travers deux mondes, deux systèmes de référence que certains voudraient opposer alors que tout nous montre qu'ils peuvent cohabiter et s'enrichir. Najla Hidri mêle ici l'ironie, la légèreté et la lucidité en passant d'un souvenir à l'autre... Elle nous démontre qu'il est tellement facile de trouver sa place et son équilibre dans une double culture qui fait de soi une personne singulière, complète et riche. Elle se nourrit de l'actualité et de son histoire personnelle pour dresser le portrait de cette société dans laquelle elle est née... Le constat est sans appel !
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"Pendant de longues années, je me suis battu contre le « Mutisme », un trouble anxieux qui m'empêchait de parler à quiconque. Cette pathologie étant peu connue en France, mon absence de parole a suscité l'incompréhension dans le cercle familial et amical. Mes parents et moi nous sommes retrouvés seuls pour découvrir la cause et la solution à cette douleur silencieuse. J'étais alors un enfant « différent » scolarisé dans une école dite « ordinaire », le genre d'endroit où quelqu'un avec un handicap est très vite remarqué par des personnes mal intentionnées ! À la blessure psychologique provoquée par mon mutisme s'est alors ajouté le harcèlement scolaire. Des violences quotidiennes dont les enfants n'étaient pas les seuls auteurs...
J'étais à la fois privé de la parole et violenté moralement et physiquement à l'école. Plus de quinze années de souffrances que j'ai vécues comme une double peine."
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Venir au monde n'est pas toujours un cadeau. Y venir avec, plaquée sur la face, cette malformation, cette chose que l'on appelle une tache de vin, qui vous mange toute la moitié inférieure du visage, et qui ne pourra que grandir avec vous, est la certitude qu'il n'y aura jamais de cadeau. C'est un billet pour la solitude, pour l'enfance isolée, rejetée, pour le purgatoire des regards qui se détournent et l'enfer des vexations, des humiliations. Depuis la petite école jusqu'au monde de travail. Toujours. C'est la certitude que vous n'aurez jamais d'amour - sauf, comme dans toutes les histoires tristes, celui d'un chien. Mais les chiens meurent.
Cette histoire, c'est celle de Christian Pieters, qui naquit à Bruxelles, un jour de 1960, enfant taché, marqué à vie. A l'âge de 30 ans, à bout de solitude, il décide de se faire opérer, de supprimer sa tache. De s'en amputer. C'est, dit-il aujourd'hui, le diable qui lui a soufflé cette idée.
Le diable, en effet, puisqu'il ne fait qu'échanger un enfer contre un autre, celui de la "chirurgie réparatrice". Les premières opérations, ratées, bâclées, le transforment tout à fait en monstre (il lui faudra même porter un masque) et s'accompagnent de douleurs physiques effroyables. Il devra en subir treize avant de trouver ce que nous appelons un visage humain. C'est-à-dire pour cesser d'être lui-même.
Car un autre drame commence alors. Pour se conformer aux normes qui sont les nôtres, Christian Pieters a perdu une partie de son identité, de son être. Sa tache, c'était lui. C'est alors le temps de la révolte. Révolte contre la dictature esthétique et contre les modes d'exclusion qu'elle met en place.
Aujourd'hui, Christian Pieters a décidé de parler. De tenir le langage noir de l'espoir. -
Récit de la vie d'un dyslexique maltraité dans son enfance par certains enseignants. Jugé inapte à poursuivre ses études et viré du lycée en cinquième technique pour sa mauvaise orthographe. Durant toute sa vie, jusqu'à 58 ans il n'écrira plus une ligne, délégant les écritures à d'autres, consommant sans modération son divorce avec l'orthographe. Par pur hasard il découvre qu'il est doué pour les récits, il devient romancier et correspondant de presse, savourant son amour pour la littérature.
Aujourd'hui. Bien souvent le parcours des dyslexiques ressemble à un parcours du combattant. Les murs dressés par l'éducation nationale qui ne sont pas franchissables par ces enfants les amènent à prendre des chemins de traverses pour les contourner. En chemin ils découvrent des choses que personne ne peut voir, certains ouvrent de nouvelles voies dans les milieux scientifiques, techniques, artistiques et dans tous les domaines qui demandent de l'imagination, Architectes, mathématiciens, ingénieurs, hommes politiques, gens d'affaires, commerciaux, informaticiens, artistes. Je ne citerai que quelques célébrités : Albert Einstein, Bill Gatte, Picasso, John Kennedy, Léonard de Vinci. Ceux-là n'ont pas cru qu'ils étaient des mauvais. Mais d'autres seront traumatisés à vie pour leur mauvaise orthographe et seront écartés sans état d'âme des études par l'éducation nationale. Un enfant sur huit naît dyslexique, 7 millions de Français le sont, 1,5 million sont à la charge de l'éducation nationale, 25 millions de Français sont concernés par le problème. Des enseignants répondent lorsqu'on leur parle du sujet : pas de temps à consacrer à ces cas particuliers, manque de moyens.