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Littérature moderne autre
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Les Misérables de Victor Hugo (Texte abrégé)
Victor Hugo, Virginie Manouguian, Camille Page
- Belin éducation
- Declic. Vous Allez Aimer Lire
- 3 Mai 2023
- 9791035826857
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Avant Gargantua, Rabelais a raconté l'histoire de son fils, Pantagruel, jeune géant lancé dans un voyage initiatique à la découverte du monde, à la recherche d'un savoir sans bornes. Au fil de ses rencontres (notamment avec son compère Panurge), le prince géant va parfaire son éducation humaniste, dans une suite d'aventures cocasses et jouissives. Parodie de roman de chevalerie, Pantagruel (1532) est une charge satirique contre l'esprit de sérieux, la fausse science, la superstition, le pouvoir mortifère de l'Église. Rabelais compose une ode à la libération de tous les appétits, en nous transmettant la devise de son héro : «vivre en paix, joye, santé, faisans tousjours grande chère».
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Oeuvres romanesques complètes Tome 1
Georges Bernanos
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Octobre 2015
- 9782070114863
Le premier roman de Bernanos, Sous le soleil de Satan, paraît en 1926. Au jeune Malraux qui lui fait part de son enthousiasme, Gide rétorque : «cette chose m'est contraire». C'est que «Bernanos mettait brutalement en question tout ce que «l'Europe la plus cultivée» pensait de la création romanesque», se souvient Malraux en 1974. Cette «heureuse négligence» des lois du roman a pu déconcerter : «Si l'on dit de Georges Bernanos qu'il fut le plus grand romancier de son temps, nul n'est surpris ; mais nul n'est convaincu». Elle est aussi ce qui confère à ses récits leur intemporalité.
Les romanciers français de l'entre-deux-guerres intéressent peu Bernanos. Il ne leur ressemble pas. S'il fallait l'inscrire dans une lignée, ce serait celle de Dostoïevski. Sombres, véhéments, paroxystiques, en un mot expressionnistes, ses romans sont des écrits de combat au même titre que ses essais. La complaisance n'est pas son fort. Il ne ménage rien ni personne, et surtout pas les tièdes. «Ô vous, qui ne connûtes jamais du monde que des couleurs et des sons sans substance, coeurs sensibles, bouches lyriques où l'âpre vérité fondrait comme une praline - petits coeurs, petites bouches - ceci n'est point pour vous» (Sous le soleil de Satan). La langue même est exigeante. Elle tire le lecteur du côté du sacré.
Le sacré, le surnaturel, la grâce, le mal ne sont pas des accessoires chez Bernanos. Ils sont au centre du projet romanesque. Et pourtant - Malraux l'agnostique en témoigne -, nul besoin de partager la foi de l'auteur pour être sensible au tragique du monde déchu qu'habitent ses personnages. Nous sommes parfois devenus aveugles, c'est vrai, à des allusions scripturaires qui étaient autrefois évidentes. Mais à cet aveuglement partiel les romans de Bernanos gagnent une imprévisibilité, une étrangeté qui conduisent, une fois encore, du côté de Dostoïevski. L'oeuvre nous parle différemment, mais toujours aussi fortement.
Cette oeuvre, l'heure est venue de la rééditer en ne négligeant rien des documents accessibles à qui sait les découvrir, et en n'hésitant pas à revenir sur des traditions éditoriales qui ont entraîné des habitudes de lecture. En 1934, une partie d'Un crime avait été refusée par Plon. On vient de retrouver le manuscrit écarté. Publié ici pour la première fois, il permet aussi d'établir un meilleur texte pour Un mauvais rêve, roman né du refus partiel d'Un crime et resté inédit du vivant de l'auteur. Autre ouvrage posthume, et célébrissime, Dialogues des carmélites : on en propose une édition qui fait clairement apparaître l'état du manuscrit laissé par Bernanos à sa mort (1948). Pour les romans publiés par l'écrivain, on est revenu aux particularités des éditions parues de son vivant, y compris pour Monsieur Ouine, jusqu'alors disponible dans une version augmentée en 1955 ; les pages ajoutées à cette date figurent désormais à leur place : en appendice - comme de nombreux autres documents, extraits de manuscrits, entretiens ou lettres. La voix qu'ils font entendre est la même que celle des romans (et des essais) ; Bernanos ne cherche pas à persuader son lecteur ou son interlocuteur : il veut le toucher. Il y parvient.
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Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas
Alexandre Dumas, Camille Page, Cédric Hannedouche
- Belin Education
- 3 Mai 2023
- 9791035826918
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Balzac ; le cycle de Vautrin ; le père Goriot, illusions perdues, splendeurs et misères des courtisanes
Honoré de Balzac
- Bouquins
- 16 Mai 2018
- 9782221218136
Cet ensemble illustre on ne peut mieux la comédie humaine balzacienne aux confins de la noirceur des âmes et à travers les vertiges de l'ambition et les faux-semblants de la réussite. Un personnage parcourt et domine ces trois romans, aux côtés du père Goriot, de Rastignac et de Rubempré dont il est en quelque sorte inséparable : celui de Vautrin.
La figure diabolique de cet ancien forçat évadé du bagne de Toulon aurait été inspirée à Balzac par celle de Vidocq. De son vrai nom Jacques Collin, il change sans cesse d'identité et agit sous diverses surnoms : Trompe-la-mort, M. de Saint-Estève, Carlos Herrera puis William Baker. Il en impose par son autorité naturelle alliée à un grand savoir-faire dans la manipulation des êtres. Il s'est fait une spécialité d'aider les jeunes gens qui ont de l'ambition, de les soutenir dans leur ascension jusqu'à tuer pour eux si nécessaire, à condition qu'ils lui soient eux-mêmes dévoués à la vie à la mort.
À travers le personnage de ce protecteur ambigu, Balzac est un des premiers romanciers du XIXe siècle à évoquer l'homosexualité masculine. Vautrin n'est pas le personnage principal de ce triptyque, mais il est à la fois celui qui sert de révélateur aux autres et qui donne à cet ensemble sa plus profonde cohérence.
Ce volume contient : Le Père Goriot - Illusions perdues - Splendeurs et misères des courtisanes.
Préface de Félicien Marceau, de l'Académie française.
Postface et notes établies par André Jardin.
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Le petit Montaigne illustré ; 150 citations pour apprendre a mieux vivre
Collectif
- Editions Du Ruisseau
- 31 Décembre 2020
- 9782491992019
Sans doute jamais Montaigne n'a connu un tel engouement public.
Il paraît régulièrement différentes versions des Essais et des livres savants sur sa vie ou sa pensée. Ses citations émaillent les dissertations scolaires ou les discours officiels, son nom est choisi pour des rues ou des confréries de toutes sortes... Bref, la figure de l'écrivain périgourdin jouit aujourd'hui d'un prestige unanime.
Mais qui s'est véritablement risqué à lire l'impressionnant pavé des Essais ? Malgré les recommandations d'un Flaubert, Nietzsche, Tolstoï ou d'un Stefan Zweig, l'oeuvre à l'érudition foisonnante effraie encore parfois un peu. Le XVIe siècle paraît loin de nos vies... et pourtant !
Nous avons alors choisi une centaine de citations, en français modernisé, pour donner un aperçu de son incroyable liberté de pensée et de tempérament. Par petites touches thématiques, se dessine ainsi le portrait d'une « conscience heureuse » (Marcel Conche). On trouvera là une manière puissante de déchiffrer notre temps chaotique, un bréviaire pour mieux se comprendre et, peutêtre, pour apprendre à (mieux) vivre.
Le dessinateur Daniel Maja accompagne à sa manière cette introspection sage et joyeuse. Une chronologie réalisée avec l'historienne Anne-Marie Cocula situe Montaigne dans son temps.
Les contributions du penseur d'origine écossaise Kenneth White et de l'intellectuel palestinien Elias Sanbar - tous deux aussi écrivains - élargissent les horizons.
Par-delà les siècles, Montaigne devient notre ami véritable. Tout en nous invitant à « vivre à propos », il s'affirme comme un contemporain séduisant et lucide.
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La postérité d'Etienne de La Boétie (1530-1563) a dépassé les frontières de Sarlat, sa petite patrie périgourdine, pour deux raisons : il est l'auteur, tout jeune, du Discours de la servitude volontaire et c'est à lui que Montaigne pensait lorsqu'il écrivait ses pages immortelles sur l'amitié.
Nourri de cultures grecque et latine, son fameux Discours n'en est pas moins subversif pour son époque. Repris d'abord par les protestants hostiles à l'absolutisme royal, le petit texte inspira ensuite des révolutionnaires français, des anarchistes, socialistes et républicains durant tout le XIXe siècle, puis il fut repris par Tolstoï, la philosophe Simone Weil et les résistants pendant la Seconde guerre mondiale. 450 ans après, sa force rebelle est restée intacte.
Les extraits choisis du Discours de la servitude volontaire sont accompagnés par de nombreux dessins d'hier et d'aujourd'hui. Les textes du psychiatre Boris Cyrulnik et de la cinéaste anti-Pinochet Carmen Castillo donnent une dimension supplémentaire à la pensée salutaire de La Boétie.
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De quoi parle la littérature marocaine actuelle ? En quoi est-elle significative ? Quelles sont les dimensions composites qui la constituent ? C'est à partir de ces questions que cet ouvrage a été rédigé. L'idée n'est pas tant de restituer la bonne interprétation des oeuvres mais plutôt de saisir la beauté des univers créés par les auteurs et de rendre compte des émotions cachées entre les lignes des récits.
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Portraits crachés ; un trésor littéraire de Montaigne à Houellebecq
Claude Arnaud
- Bouquins
- 14 Septembre 2017
- 9782221132098
« Faire une anthologie du portrait écrit, explique Claude Arnaud en préambule, c'est raconter l'émergence du moi, du brouillard initial des cavernes à l'hyperréalisme contemporain, de la sortie de la tribu à l'avènement de l'individualisme de masse, en passant par les efforts d'élucidation du christianisme, des moralistes et de la psychanalyse. C'est aller d'un monde où chacun dit nous à celui où le moi seul semble encore compréhensible. C'est voguer d'un univers réglé par les rois à un maelström démocratique emportant des individus s'imaginant autosuffisants. C'est esquisser une genèse de l'identité, cette semi-fiction. » En dix sections consacrées à l'autoportrait, aux portraits croisés, aux portraits historiques, aux caractères (l'Avare, l'Hypocrite...), aux portraits de peuples et de villes et même d'animaux, Claude Arnaud montre le rôle crucial que joue ce genre, réprouvé par Pascal, dans le fort tropisme individualiste français et la place qu'il occupa dans l'évolution de la société. Son livre court de la Renaissance au XXIe siècle et de Montaigne, le premier et le plus grand des autoportraitistes, à Camille Laurens, la plus subtile des autofictionneuses, en passant par le cardinal de Retz, Saint-Simon, Balzac, Hugo, Proust, Morand ou Cocteau. Il s'en tient aux auteurs de langue française, mais s'autorise de fréquentes incursions dans les domaines italien, anglais, allemand ou russe. C'est le plaisir qui a dicté ses choix : genre bref par excellence, le portrait s'y prête particulièrement. Mme de Sévigné comparait les Fables de la Fontaine à ces paniers de cerises dans lesquels on picore, avant de finir par tout dévorer : Portraits crachés n'a pas d'autre ambition.
Après avoir consacré une longue introduction, passionnante et approfondie, à l'histoire du genre, Claude Arnaud rassemble des autoportraits attendus (Rousseau, Gide) ou introuvables (Cingria, Jouhandeau). Alors que les portraits peints et sculptés ont été largement étudiés, ce livre unique n'a pas de rival dans l'édition contemporaine. Plus qu'une anthologie, il est l'oeuvre d'un écrivain qui s'est toujours demandé Qui dit je en nous ? (prix Femina de l'essai 2006), en même temps qu'un journal couvrant quarante ans de lecture. Ou comment reparler de l'identité, sans se répéter, à travers mille écrivains qui en sondèrent les mystères.
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Les mystères de Marseille ; oeuvres complètes
Emile Zola
- Classiques Garnier
- Bibliotheque Du Xixe Siecle
- 22 Novembre 2018
- 9782406061892
Roman-feuilleton publié en 1867 dans un quotidien marseillais, Les Mystères de Marseille est souvent considéré comme un roman à part dans l'oeuvre d'Emile Zola. À côté de l'influence d'Eugène Sue et Alexandre Dumas, cette oeuvre riche en péripéties marque une évolution vers les Rougon-Macquart.