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Littérature grecque antique
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«Vous avez le choix : Ulysse ou le Cyclope. Vous choisissez Ulysse. Au péril de votre vie, après dix années de combats, vous avez pris la ville de Troie. C'est votre surnom : preneur de Troie. Sur le chemin du retour, vous avez perdu nombre de vos compagnons. Les uns, le Cyclope les a engloutis. Les autres se sont noyés. Ils ont mangé les Vaches du Soleil, en dépit de vos recommandations. Ils ont goûté à des fruits étranges qui procuraient l'oubli. Ils ont fait l'expérience de vivre en cochons. Mais vous, Ulysse, vous avez dû lutter.Vous avez percé l'oeil du Cyclope, le fils de Poseidon. Vous n'aviez pas le choix. De là vient l'acharnement de Poseidon à vous nuire. Pauvre Ulysse, incapable de profiter de l'immortalité toute proche que Calypso vous offre sur un plateau en or. Courage, les déesses vous protègent, et la terre n'est plus très loin !Vous aurez bientôt l'âge de Télémaque, celui d'Ulysse, puis celui de Laërte : déjà vous savez que votre vie s'est jouée quelque part entre Troie et Ithaque.»
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Thucydide d'Athènes vécut la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) comme citoyen, comme général, comme exilé (en 424) qui ne revint dans sa patrie qu'après sa défaite, enfin comme historien qui dit avoir perçu dès l'origine que ce conflit entre deux coalitions dirigées respectivement par Athènes et Sparte serait l'événement majeur de l'époque. Thucydide est le créateur de la raison historique. Comme la raison grecque en général, la raison historique est fille de la cité. Elle est fille aussi du gigantesque essor intellectuel qui soulève la Grèce du V? siècle, avec la médecine hippocratique, l'enseignement des sophistes, et l'activité des orateurs, singulièrement Périclès. L'histoire politique se modèle, chez Thucydide, sur cette création majeure du V? siècle qu'est la tragédie athénienne. Athènes connaît, comme les héros tragiques, la grandeur et la chute. Thucydide est l'historien de la raison et de la déraison dans l'histoire, il est le peintre de la tragédie d'Athènes.
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Lettres, maximes et sentences
Epicure
- Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 16 Février 2024
- 9782251455266
Les désirs de l'homme sont illimités ; sitôt satisfaits, il en faut davantage. C'est contre cette course folle qu'Épicure appelle chacun à limiter ses désirs (non pour se mortifier, mais afin de pouvoir les satisfaire pleinement), ou plutôt à comprendre qu'ils sont déjà limités, de fait et par la nature même. Seule notre imagination les ouvre à l'infini, nous vouant ainsi à la poursuite perpétuelle de ce qui nous manque et qui ne pourrait, une fois atteint, nous combler.
Épicure est celui qui « fixa des bornes au désir comme à la crainte ». À la crainte, puisqu'il nous aide à comprendre que ce qui nous effraie le plus - les dieux, la mort - n'est pas à redouter (ceux-là parce qu'ils ne s'occupent pas de nous, celle-ci parce qu'elle n'est rien). Et aux désirs, en nous apprenant à y distinguer trois catégories différentes : les désirs naturels et nécessaires, qui visent essentiellement à supprimer la douleur et sont pleinement satisfaits lorsque celle-ci a disparu. Ces désirs sont toujours bons et le plus souvent faciles à assouvir ; les désirs naturels et non nécessaires (le désir sexuel, les désirs esthétiques, etc.). Il n'y a pas lieu de les condamner, mais il est dangereux d'en devenir esclave ou même de les laisser indéfiniment s'accroître ; les désirs ni naturels ni nécessaires, qu'Épicure appelle aussi les désirs vains ou vides (gloire, pouvoir, honneurs, richesse, luxe, etc.) , qui deviennent illimités et cessent en cela d'être naturels.
La leçon d'Épicure : jouir le plus possible, mais en désirant le moins possible (puisqu'on ne désire, à la limite, que ce dont on a naturellement besoin). -
Peu d'ouvrages ont eu une influence comparable à celle des Pensées pour soi, étonnant petit livre rédigé en grec qui consignerait les «pensées» de l'empereur romain Marc Aurèle, maître du monde au IIe siècle de notre ère. Pourtant, ce texte dont l'attribution reste incertaine, le statut mal défini, les enjeux obscurs et l'argumentation difficile à cerner soulève bien des questions. Les différentes interprétations qui en ont été proposées reflétaient les partis pris idéologiques ou religieux de leurs auteurs plus que les thèses dictées par le texte lui-même. Que choisir entre «le plus vertueux des païens», le «persécuteur des chrétiens», le quasi-mystique des «exercices spirituels», le «dernier avatar du stoïcisme impérial» et le coach du développement personnel ?Dans ce texte, les lecteurs de la Renaissance cherchaient surtout des signes de la compatibilité et de la continuité entre sagesse antique et pensée chrétienne. Notre siècle, qui se veut toujours humaniste, y trouvera encore les germes de certaines de ses valeurs.
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Devant la maison de leur maître, deux esclaves se lamentent : comment ce dernier, Démos, a-t-il pu se laisser embobiner par un dangereux beau parleur qui ne songe qu'à le manipuler (Les Cavaliers) ? Chambardement en vue à Athènes : déguisées en hommes, les femmes prennent place à l'Assemblée et font voter de nouvelles lois qui malmènent l'ordre établi (L'Assemblée des femmes).
Maniant la satire avec la puissance comique et la fécondité d'invention qui le caractérisent, Aristophane épingle dans ces deux pièces les travers de la démocratie athénienne, et donne au lecteur de notre temps une image vivante et cocasse de la société antique.
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La Perse et l'Égypte antique, comme si vous y étiez, telles qu'elles ont été décrites au V? siècle avant notre ère par Hérodote d'Halicarnasse. Si vous voulez savoir ce que furent les folies de Cambyse et les moeurs du crocodile nilotique, reportez-vous à L'Enquête. Lire Hérodote, c'est voyager dans le monde ancien, en compagnie d'un esprit aimable et curieux de tout, apprendre ce que l'on disait à Sardes, Suse, Memphis, Milet ou Athènes, ce que les conteurs dans les rues, les guides dans les sanctuaires narraient aux passants; c'est voyager en compagnie d'un auteur qui est pour nous le père de l'ethnographie, de la géographie, du reportage et du roman, comme il est, pour nous comme pour toute l'Antiquité, le père de l'Histoire.
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Avec la collaboration de Patrick Dandrey
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Dans la première partie de l'enquête (livres I à IV), Hérodote a relaté la naissance et le développement de la puissance perse avec le roi Cyrus et ses successeurs Cambyse puis Darius.
Au livre V commence le conflit qui, de 511 à 479 avant notre ère, oppose les Perses à la Grèce. dans ce passionnant récit - la première grande oeuvre en prose de la littérature grecque -, Hérodote nous dit pourquoi et comment les deux mondes de son temps, l'Est et l'Ouest, se sont toujours heurtés et puis, deux générations avant lui, se sont engagés dans la plus grande guerre de leur histoire, les guerres médiques.
Le conflit de l'Est contre l'Ouest, des Barbares contre les Grecs, de l'orient contre l'Occident, a des résonances très actuelles, et ce n'est pas la moindre raison de lire la dernière partie de cette étonnante "enquête".
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Nous sommes à la veille de la IIIème guerre punique. Scipion Émilien, invité chez le roi Massinissa, écoute ce dernier lui parler de son grand-père Scipion l'Africain jusqu'à une heure avancée de la nuit. Et plus tard encore, dans son sommeil, son ancêtre lui apparaît en songe. Il lui fait voir et lui explique, depuis la Voie Lactée où séjourne son âme, l'immense mécanique astrale qui fait l'ordre et la vie de l'Univers ; il lui révèle l'éternité de l'âme. Nul ne peut sortir intact d'une telle description du monde, aussi grandiose que vertigineuse : chacun s'y trouve mis en demeure. Non sans quelque gravité, puisque le récit de Scipion, qui s'adresse à sa descendance, porte aussi avec lui, profondément, une réflexion sur la mémoire et sur l'avenir de toute l'humanité. Les pages étonnantes où est rapporté le récit de ce rêve sont tirées du VI? livre du De Republica de Cicéron. Célèbres au Moyen Âge, mais connues aujourd'hui des seuls spécialistes, la traduction nouvelle, cristalline mais précise de Jean-Louis Poirier les livre désormais au grand public.
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Sous la direction d'Hélène Monsacré, directrice du Département des Sciences humaines des Éditions Albin Michel et qui a publié, notamment, Les Larmes d'Achille (1984, 2010).
Avec les contributions de Victor Bérard, Manon Brouillet, Eva Cantarella, Michel Casevitz, Adrian Faure, Xavier Gheerbrant, Giulio Guidorizzi, Jean Humbert, Christine Hunzinger, Pierre Judet de La Combe, Gérard Lambin, Silvia Milanezi, Hélène Monsacré et Heinz Wismann.
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Oeuvres complètes ; l'enquête ; la guerre du Péloponnèse
Hérodote, Thucydide
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Décembre 1964
- 9782070102778
«Hérodote est le père de l'histoire, on l'a dit et répété depuis Cicéron, et on doit encore en convenir. Mais on sait aussi qu'il est plus d'une façon d'écrire l'histoire, et toute l'historiographie de l'Antiquité se laisse assez facilement répartir en deux grandes tendances remontant à Hérodote et Thucydide. Cosmopolite, accusé par Plutarque de sympathie pour les barbares, enquêteur d'une inlassable curiosité, moins étroitement intéressé à la seule histoire politique, Hérodote est revenu à la mode. Hautain, sûr de l'éternité de son oeuvre coulée dans l'airain d'une langue superbe, Thucydide garde ses fidèles. On a découvert qu'il avait lui aussi ses passions, ses partis pris ; sans doute y a-t-il gagné de devenir plus proche, plus vivant, sans cesser d'être grand.»Jean-Louis Ferrary.
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La Batrachomyomachie est une courte parodie de l'Iliade, sans doute écrite aux alentours du IIIe siècle avant J.-C., durant la période hellénistique. Elle met en scène le combat d'une journée des rats contre les grenouilles sur les modes épiques et comiques. Cette traduction nouvelle de Bertrand Schmid prend le parti d'un langage moins « convenable », s'inspirant des français périphériques afin de rendre la substance, le décalage, l'humour et le cocasse qui embaume l'entier de ce texte.
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La Théogonie est le chant qu'élève en l'honneur des dieux Immortels un poète béotien inspiré par les Muses. Dans ce poème d'époque archaïque, Hésiode célèbre l'ordre divin du monde en racontant la formation de l'univers, la succession des générations divines et la répartition des honneurs parmi les dieux. L'histoire de la famille divine aboutit ainsi à la mise en place de l'ordre éternel de Zeus. Naissances, unions, conflits, alliances et combats dessinent une carte des puissances divines actives dans le monde. Ce processus théogonique attribue à chaque élément du cosmos, aux dieux immortels ainsi qu'aux hommes mortels, les prérogatives et la place qui leur reviennent.
Le poème d'Hésiode n'est pas seulement un chef-d'oeuvre de la littérature antique.
Il met véritablement en scène les puissances divines qu'un homme grec pouvait percevoir à l'oeuvre dans l'univers. La Théogonie atteste à quel point, en Grèce ancienne, poésie et religion étaient étroitement liées l'une à l'autre.
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La poésie grecque commence avec l'Iliade et finit par l'Anthologie, ce prodigieux florilège réunissant une myriade de petits poèmes appelés épigrammes, composés sans interruption depuis le VIe siècle avant notre ère jusqu'au le VIe siècle ap. J.-C., douze siècles durant lesquels le genre n'a cessé de s'enrichir. Simple inscription à l'origine, éternisant sur la pierre ou le marbre le nom du mort ou du dédicant, l'épigramme se donne bientôt le luxe du vers. Ce genre se déploie d'abord avec l'hexamètre hérité de l'épopée, puis avec l'ïambe, plus apte à exprimer des valeurs quotidiennes, et enfin, favorisé par l'élégie funéraire, grâce au distique élégiaque. Initialement figées dans le même sourire archaïque, ces petites pièces s'animent quand de grand poètes, Archiloque, Sapho, Anacréon, Simonide ne dédaignent pas d'en composer.
Les guerres médiques favorisent la vogue de l'épigramme héroïque dont Simonide se fait une spécialité. Mais la véritable éclosion du genre explose à l'époque alexandrine où il fleurit partout :
En Sicile avec Léonidas de Tarente et en Grèce continentale avec la poétesse Anytè de Tégée ou Mnasalque de Sicyone. Au même moment les poètes de l'école de Cos, Asclépiade, Posidippe, inventent l'épigramme bachique et amoureuse, à Alexandrie, entre les mains de Callimaque, l'épigramme, devenue la menue monnaie de tous les genres, est un bijou finement ciselé : le lapidaire est devenu un joailler. C'est l'apogée de l'épigramme en Grèce, et pourtant les siècles qui suivent ne nous décevront pas : à l'époque hellénistique et romaine de nouveaux poètes, Antipater de Sidon, admiré par Cicéron, surtout le syrien Méléagre, en qui Sainte-Beuve voyait le poeta minor par excellence et à qui l'on doit la confection de la première Couronne (recueil d'épigrammes) dont nous ayons connaissance : ce geste relance la vogue du genre, qui se développe désormais en milieu romain, marqué par des traits nouveaux : l'épigramme se faisant poésie de circonstance, ou courtisane, et finalement comique et satirique, avec Lucille. Dès ce moment, qui en latin voit naître l'oeuvre de Martial, l'épigramme grecque a achevé son évolution, elle a encore de beaux jours devant elle, mais ne fera plus, si l'on peut dire, qu'involuer. En témoignent un Agathias (qui a réuni le fameux Cycle d'Agathias) ou un Paul le Silentiaire. Il faudra attendre le Xe siècle pour qu'un érudit byzantin, nommé Constantin Céphalas, réunisse la fleur de tout cela, suivi au XIVe siècle par Maxime Planude.
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Les jeux olympiques ou l'incroyable histoire de Kallipteira
Angélique Nouvel, Flavien Villard
- Belles Lettres
- Les Petits Grecs
- 2 Février 2024
- 9782377750719
Rhodes, 396 avant J.-C. Kallipateira, une jeune veuve, décide d'accompagner son fils Peisidoros qui souhaite participer aux concours des adolescents à Olympie. Bravant l'interdiction faite aux femmes mariées de pénétrer dans l'enceinte du sanctuaire, elle se fait passer non seulement pour un homme mais pour l'entraîneur de Peisirodos. À travers son regard, le lecteur observe en secret toute l'organisation et le déroulé des Jeux Olympiques, depuis les préparatifs, jusqu'à la victoire du jeune homme et à la découverte de la véritable identité de sa mère.
Inspiré d'une histoire vraie, le volume contient des expressions extraites d'auteurs comme Pausanias et Pindare.
Devenez un champion des Jeux Olympiques et un athlète du grec ancien grâce à l'émouvante histoire de Kallipateira et de Peisidoros ! -
« La guerre n'est que la poursuite de la politique par d'autres moyens », écrivait au XIXe siècle Clausewitz dans son célèbre traité «De la guerre». C'est un principe qu'illustrent plusieurs passages de «La Guerre du Péloponnèse», de Thucydide, qui retrace en détail le conflit entre Sparte et Athènes. On découvrira dans ces pages des considérations stratégiques, tactiques, des techniques de combat sur terre comme sur mer, des harangues à la rhétorique imparable, et quelques tableaux de batailles saisissants. Considérant la guerre comme le fruit de lois humaines où n'entre aucune intervention surnaturelle, Thucydide bannit anecdotes, rumeurs et sentimentalisme dans des lignes passionnantes qui n'en frapperont que plus le lecteur d'aujourd'hui.
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Comme Socrate, qu'il admirait, Épictète n'a rien écrit. Ses enseignements ont été recueillis par un de ses disciples enthousiastes, Arrien, qui accompagna l'édition officielle du texte d'une sorte de préface aux Entretiens, intitulée la Lettre à Lucius Gellius. Outre ces Entretiens, les leçons d'Épictète furent résumées au sein du Manuel, davantage destiné aux initiés et qui connut une fortune considérable, chez les chrétiens comme chez les païens.
Épictète est beaucoup moins un philosophe qu'un moraliste. Il ne propose pas un chemin de vie mais une sagesse qui ouvre sur le bonheur. La philosophie enveloppée dans le Manuel et dans les Entretiens est celle du stoïcisme primitif, mettant en oeuvre la doctrine de Zénon de Cittium, de Cléanthe et surtout de Chrysippe. Tout son effort tend à libérer l'homme, de manière intérieure uniquement, par la rectitude totale de la pensée.
Ainsi se dessine une morale de l'assentiment, toute entière bâtie sur le jugement. La discipline de l'âme à laquelle nous invite Épictète, ce détachement absolu de tous les événements extérieurs, de tout ce qui ne dépend pas de nous, doit être le fruit d'une acceptation joyeuse, qui nous fait vivre selon la nature et la raison universelles.
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Divine Athéna
Marion Bellissime, Laure de Chantal
- La Vie Des Classiques
- Les Petits Grecs
- 8 Septembre 2023
- 9782377750573
Athéna a pris l'apparence de son professeur Mentor pour guider et conseiller le jeune Télémaque dans sa quête. L'odyssée se poursuit dans ces pages où la déesse aux yeux qui brillent vient t'initier au grec ancien en te racontant son histoire depuis sa naissance turbulente sur l'Olympe jusqu'à sa célébration au Parthénon d'Athènes, sa cité, qui a résisté et porté son nom jusqu'à nous. Lumineuse déesse de la sagesse, qui n'en a pas moins sa part d'ombre et de cruauté, elle est aussi celle des victoires : apprendre le grec avec Athéna, c'est la réussite assurée. L'ouvrage est conçu pour être lu sans aide de dictionnaire, manuel ou grammaire.
Il est en deux parties : une partie bilingue accompagnée d'enrichissements étymologiques permettant d'améliorer son français, une partie unilingue assortie du vocabulaire et de la grammaire nécessaires ainsi que d'approfondissements culturels et mythologiques -
Cette entreprise éditoriale est doublement inédite, non seulement en français mais à l'échelle internationale, d'abord en raison de l'ampleur de l'oeuvre (63 discours, le même corpus occupe treize volumes dans la Collection Budé), d'autre part et surtout en raison de l'ordre chronologique adopté pour le classement des discours, ordre qui rompt avec la tradition textuelle habituelle. Cet ordre chronologique crée des voisinages inédits et donne une tout autre perception de l'oeuvre et de l'homme. La figure de Démosthène apparaît alors dans toute sa complexité, celle d'un homme qui a partagé sa vie entre les grands débats géopolitiques de son temps et une activité beaucoup plus triviale d'auxiliaire de parties impliquées dans des procès, celle d'un homme qui a connu beaucoup d'échecs et dont le rôle fut moins décisif que le mythe construit autour de son nom a pu le faire penser, mais aussi celle d'un homme qui a réfléchi avec beaucoup de profondeur sur le rôle du conseiller en politique, à bonne distance entre l'action directe et la définition d'axes et de principes valables pour un temps plus long et un espace géopolitique plus large. Les Lettres rédigées à Calaurie, peu de temps avant son suicide forcé, laissent voir aussi d'une manière particulièrement émouvante la déception et l'amertume cohabitant avec l'orgueil.
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Proserpine regina infernorum ; Proserpine reine des enfers : niveau avancé
Benjamin Demassieux, Laure de Chantal
- La Vie Des Classiques
- Les Petits Latins
- 3 Mars 2023
- 9782377750481
Chérie et protégée par sa mère la divine Cérès, Proserpine est convoitée en secret par le dieu des morts, Pluton, qui parvient à soustraire la fillette à la protection maternelle au terme d'un stratagème et d'un rapt choquants. Aux Enfers, Proserpine apprend à aimer Pluton autant qu'à s'affirmer dans un monde divin violent pour devenir une souveraine redoutable.
De la jeune fille en fleurs à la reine toute puissante, découvre l'itinéraire fascinant de celle qui a changé le monde en lui donnant les saisons. -
Parallèlement à Homère, Pindare est le plus grand poète grec. Né près de Thèbes en 518 avant J.-C., sa première ode pythique le rend célèbre à vingt ans. Ses compatriotes le comblent d'honneurs. Il devient l'hôte des princes de Thessalie et du roi de Macédoine. Il séjourne à plusieurs reprises auprès de Hiéron et de Théron, souverains de Syracuse et d'Agrigente. Au nom d'Apollon, la Pythie elle-même lui réserve une dîme sur les offrandes qu'elle reçoit. Par la force de sa parole, ces honneurs viennent à lui comme s'il était l'égal d'un dieu. Thèbes lui élève ainsi de son vivant une statue. S'imprégnant de mythes et de philosophie, sa poésie constitue une oeuvre totale qui fascinera et nourrira les plus grands auteurs de notre patrimoine. Il meurt à Argos en 442.
La dernière édition française des oeuvres complètes de Pindare fut celle d'Aimé Puech, aux Belles Lettres, il y a exactement un siècle. Personne n'avait eu le courage de le retraduire intégralement tant l'affaire demandait de génie littéraire. La traduction de Pindare en est même devenue à elle seule une aventure susceptible d'être allégorisée par la fiction, comme le fit Renoir en créant l'inoubliable personnage joué par Sylvain Itkine dans La grande illusion :
Ce prisonnier français de la guerre de 1914, qui supporte la captivité moins douloureusement que ses camarades tant la traduction de Pindare lui donne de joie et de compagnie au-dessus de l'espace et du temps : « Pindare a toujours été si mal traduit... », dit-il, et Gabin répond, qui tient le rôle du rustre : « Mais enfin qu'est-ce que c'est que ton pain d'art ? » et Itkine : « Tu peux plaisanter, mais pour moi Pindare c'est plus important que tout, plus important que votre vie, plus que la guerre, plus que ma vie à moi !
Tu comprends... Pindare, c'est le plus grand poète grec... » -
Ulixes rex ; Ulysse Roi
Florent Cistac
- La Vie Des Classiques
- Les Petits Latins
- 3 Mars 2023
- 9782377750474
Ce volume est le premier des deux tomes consacrés au plus célèbre des héros de l'Antiquité. Ulysse en personne nous conte ici son histoire jusqu'à la prise de Troie, son enfance, son accession au trône, ses premières ruses, ses premières amours, ses premiers combats, avec par touche, quelques vers de Virgile accessibles et une poignée de mots grecs.
Comment devenir un héros quand on est menteur, tricheur, sournois, bref humain ? La réponse de la bouche d'Ulysse, l'homme aux mille ruses et aux paroles de neige -
Odyssée Tome 2 ; chants VIII à XV
Homère
- Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 19 Octobre 2001
- 9782251799582
"Garde sans cesse Ithaque présente à ton esprit.
Ton but final est d'y parvenir, mais n'écourte pas ton voyage : mieux vaut qu'il dure de longues années, et que tu abordes enfin dans ton île aux jours de ta vieillesse, riche de tout ce que tu as gagné en chemin, sans attendre qu'ithaque t'enrichisse."
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Odyssée Tome 3 ; chants XVI à XXIV
Homère
- Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 19 Octobre 2001
- 9782251799599
"Ithaque t'a donné le beau voyage : sans elle, tu ne te serais pas mis en route.
Elle n'a plus rien d'autre à te donner. Même si tu la trouves pauvre, Ithaque ne t'a pas trompé. Sage comme tu l'es devenu à la suite de tant d'expériences, tu as enfin compris ce que signifient les ithaques.".