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MARIE SURGERS
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Histoires de Moine et de Robot Tome 1 : Un psaume pour les recyclés sauvages
Becky Chambers
- L'Atalante
- Histoires de moine et de robot
- 15 Septembre 2022
- 9782367935836
Voilà des siècles, les robots de Panga ont accédé à la conscience et lâché leurs outils ; voilà des siècles, ils sont partis ensemble dans la forêt, et nul ne les a jamais revus ; voilà des siècles qu'ils se sont fondus dans les mythes de l'humanité.
Un jour, la vie de Dex, moine de thé, est bouleversée par l'arrivée d'un robot qui, fidèle à une très vieille promesse, vient prendre des nouvelles. Il a une question à poser, et ne rejoindra les siens qu'une fois satisfait de la réponse.
La question : « De quoi les gens ont-ils besoin ? »
Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question.
La nouvelle série de Becky Chambers s'interroge : Dans un monde où les gens ne manquent de rien, à quoi sert d'avoir toujours plus ?
« La vision optimiste d'un monde fertile et beau qui s'est reconstruit après avoir frôlé la catastrophe. L'explorer aux côtés des deux personnages principaux est une expérience fascinante et délicieuse. » - Martha Wells -
Histoires de Moine et de Robot Tome 2 : une prière pour les cimes timides
Becky Chambers
- L'Atalante
- Histoires de moine et de robot
- 9 Mars 2023
- 9782367935942
Omphale et Dex quittent la nature sauvage et arrivent sur les terres humaines.
À chaque étape, le robot prend conscience que sa tâche sera bien plus compliquée qu'il ne le pensait.
À sa question « de quoi avez-vous besoin ? », il y a tant de réponses, et souvent aucune.
Le simple fait de venir la poser ne change-t-il pas la paix que l'humanité a su trouver ?
Au fil de cette déambulation, l'amitié entre Dex et Omphale ne faiblit pas, au point même de supplanter mission et frustrations.
« La vision optimiste d'un monde fertile et beau qui s'est reconstruit après avoir frôlé la catastrophe. L'explorer aux côtés des deux personnages principaux est une expérience fascinante et délicieuse. » - Martha Wells
« Un psaume pour les recyclés sauvages est un roman sur soi et sur les autres. Même lorsqu'on a vaincu des obstacles insurmontables, on peut manquer de quelque chose. » - Lucie Ronfaut, Numérama -
Premier volume des « Voyageurs », série lauréate du prestigieux prix Hugo, L'Espace d'un an signe les débuts de Becky Chambers, dont la plume et les récits ont bouleversé la science-fiction.
Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l'espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d'autres humains.
La pilote, couverte d'écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables ; le médecin et cuistot occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort ; le capitaine humain, pacifiste, aime une alien dont le vaisseau approvisionne les militaires en zone de combat ; l'IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang...
Les tribulations du Voyageur, parti pour un trajet d'un an jusqu'à une planète lointaine, composent la tapisserie chaleureuse d'une famille unie par des liens plus fondamentaux que le sang ou les lois : l'amour sous toutes ses formes.
« Un tour de force humain d'une profonde douceur, qui s'attaque aux questions de genre et de politique sans se départir de son délicieux optimisme. » - The Guardian -
La migration annuelle des nuages
Premee Mohamed
- L'Atalante
- La Migration annuelle des nuages
- 9 Janvier 2025
- 9782367936406
« On a toujours le temps de tout recommencer, de partir dans une autre direction, de créer du nouveau. La fin du monde offre une page vierge pour en bâtir un neuf. » Une communauté unie est toujours plus forte face aux inévitables effondrements que l'avenir dessine. Celle d'Edmonton, ville en ruines au coeur du Canada, oscille au jour le jour entre rudesse et recherche d'un meilleur confort. Un équilibre que l'apparition du cad, un parasite semi-conscient qui influence le comportement de son hôte, teinte de drame. La vie ne sera plus jamais comme avant, mais le printemps succède toujours à l'hiver : Reid reçoit une lettre d'admission à l'université, une opportunité inestimable de rejoindre les derniers vestiges du monde révolu. Et peut-être d'accéder à un remède contre le parasite qui la ronge.
Sera-t-elle capable de quitter ceux qui l'aiment et qui comptent sur elle ? « Un récit singulier sur l'avenir, qui équilibre élégamment l'horreur existentielle et l'espoir nécessaire. Premee Mohamed est incroyablement douée. » - Chuck Wendig « Portée par une prose époustouflante, cette novella post-apocalyptique déroule une méditation sur la construction d'une communauté, l'adaptation et la survie collective. Dans un univers riche et nuancé, Premee Mohamed nous offre une histoire émotionnellement féroce et profondément humaine, qui prend le temps et l'espace de personnaliser l'effondrement. » - Quill & Quire -
Ce qui se dit par la montagne
Premee Mohamed
- L'Atalante
- La Migration annuelle des nuages
- 6 Mars 2025
- 9782367936482
« Ne me tue pas. J'ai tout un monde à changer. »
Au terme du périple entamé dans La Migration annuelle des nuages, Reid atteint les dômes, cocons de technologie, vestiges de la société d'antan.
Elle s'attend à y trouver les outils et le soutien nécessaires à la reconstruction du monde qui a été perdu, mais les habitants des dômes gardent jalousement leurs connaissances et leurs ressources, sans un regard pour la population extérieure contrainte de lutter chaque jour pour sa survie. Pourquoi ?
Dans la communauté qui l'a vue grandir, « c'est tout le monde ou personne », alors Reid met au défi ses camarades privilégiés de regarder par-delà leur confortable microcosme. De tout remettre en question. D'agir.
Avec brio, Premee Mohamed continue d'interroger les notions de privilèges et de bien commun, d'individualité et de communauté ; nos agissements et nos fautes face aux bouleversements climatiques... tout en semant des graines d'espoir.
Reconstruire le monde, voire le rendre meilleur, est un grand oeuvre qui commence à la plus petite échelle. -
Convergence Tome 2 : Nous sommes la crise
Cadwell Turnbull
- L'Atalante
- Convergence
- 10 Octobre 2024
- 9782367936390
Trois ans après le massacre de Boston qui clôt Ni dieux ni monstres, le trio de loups-garous formé par Laina, Riley et Rebecca, enquête sur les disparitions inquiétantes de membres de leur meute. Ils découvrent alors l'existence d'un groupuscule suprémaciste humain : la Main noire.
Heureusement, la résistance et l'entraide s'organisent. Au gré des initiatives de militants, de coopératives, de partis politiques, de syndicats..., elles agissent sous le nom de Nouvelle ère.
Allons-nous tout droit vers une guerre entre hommes et monstres ?
Ou bien tout ceci n'est-il qu'une diversion ? Car dans l'ombre des conflits se trament d'autres intrigues : deux anciennes et ésotériques sociétés secrètes avancent des pions dangereux, qui libèrent des puissances à l'origine même de la magie et des dieux.
« Une approche élégante de l'urban fantasy... Remarquable, inlassablement provocateur et magnifiquement écrit. » - Locus -
« Sois prudent, tu t'approches dangereusement de secrets que tu ferais mieux de continuer à ignorer. Le prix d'une connaissance trop vaste, petit, c'est la folie. »
Un triste mois d'octobre, Laina apprend la mort de son frère Lincoln, abattu par la police de Boston. Perdue dans son deuil, elle reçoit la vidéo du meurtre. La révélation est un choc : Lincoln était un lycanthrope et c'est sur un monstre qu'a tiré le policier.
Les monstres existent. Et ils veulent que le monde le sache.Les événements s'emballent alors. Pour cette meute de loups-garous qu'on tente de faire taire. Pour ce professeur piégé par une société secrète, occulte. Pour ces personnes qui disparaissent sans laisser de traces. Pour cet enfant qui découvre ses pouvoirs. Pour ces manifestants à la conquête de nouveaux droits civiques.« Du début à la fin, Ni dieux ni monstres questionne l'humanité et la monstruosité. Que - qui - sont les monstres que nous craignons ? Une fois le livre ouvert, je n'ai pas pu le refermer. Vous n'y arriverez pas non plus. » - Phenderson Djélì Clark
« Laissez-vous emporter par ce livre aussi tendre que féroce, comme les mains par les touches d'un piano, ou les dents par la chair. » - New York Times -
Quatre personnes, quatre planètes : un groupe d'astronautes part en mission pour explorer des planètes susceptibles d'abriter la vie.
Hommes et femmes, trans, asexuels, fragiles, déterminés, ouverts et humains, ils représentent la Terre dans sa complexité.
Au fil des ans et des atterrissages, ils découvrent des animaux étranges, de « simples » bactéries, et les dilemmes éthiques de l'explorateur bienveillant mais forcément intrusif.
Observer, c'est influencer. Exister, c'est agir.
Il faut savoir jusqu'où aller trop loin ; pour rencontrer l'Autre, il faut le mettre en danger. -
Comme Hélène de Sparte j'ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d'être donnée, d'être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L'homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre.
« Ursula K. Le Guin complète l'Énéide avec maestria, y apportant sa sensibilité humaniste et transformant cette épopée tragique en un superbe roman. » - Mauvais genres, France Culture
« Chez le Latin Virgile, elle n'était rien ou presque ; chez Ursula K. Le Guin, elle est tout. La grande prêtresse américaine de la fantasy s'empare de la femme d'Énée, Lavinia, à peine évoquée dans l'Énéide, pour en faire l'héroïne féministe d'une passionnante évocation du Latium antique. » - Télérama
Lavinia, prix Locus 2009, est le dernier roman d'Ursula K. Le Guin. -
Le monde avant les sécheresses incessantes, avant les incendies sans fin, avant les nouvelles infections résistantes aux antibiotiques, avant la montée des mers acides, les tornades et les ouragans. Avant que les sols ne meurent et ne s'assèchent, avant que les masques ne soient nécessaires dans les rues des villes, avant que les extinctions massives n'entraînent l'anéantissement du monde naturel.
C'est le monde qui a été volé. Ce qui suit est l'histoire de la façon dont il a été perdu, de qui nous a coûté quoi, de ce que les coupables ont l'intention de faire avec ce qui reste.
« La raison pour laquelle vous n'avez jamais lu de livre comme Appleseed est qu'il n'y a jamais eu un livre comme Appleseed. Son postulat, son propos, sa forme, sa langue - seul Matt Bell pouvait nous offrir un tel roman. » - Stephen Graham Jones
« Que vous l'abordiez comme un avertissement ou une source d'espoir, un mythe ou un plan pour l'avenir, Appleseed est tout ce que la science-fiction devrait être. » - The Wall Street Journal -
Parmi les mondes appelés à rejoindre l'Ékumen, la ligue humaniste des civilisations de la diaspora, il y a Werel et Yeowe.
Werel, où domine une oligarchie de propriétaires d'esclaves ; Yeowe, sa colonie, où quatre « corporations » pillent et saccagent la planète en écrasant sous leur joug une population d'esclaves.
Mais où règne l'oppression gronde la révolte.
La libération viendra.
En ces temps lourds de nuages et de promesses, voici cinq récits, un roman fragmenté, les destins croisés de femmes et d'hommes habités chacun de leur propre histoire, destinés à se rencontrer, à se toiser, à s'affronter, à s'aimer, en chemin vers l'intelligence et le pardon.
« C'est dans nos corps que nous perdons ou découvrons la liberté. C'est dans nos corps que nous acceptons ou abolissons l'esclavage. » -
Troisième volume des « Voyageurs », série lauréate du prestigieux prix Hugo, Archives de l'exode confirme Becky Chambers à l'avant-garde d'un renouveau de la science-fiction, intimiste et pleine d'espoir.
La Flotte d'exode est un trésor vieillissant, témoin de la volonté humaine de disséminer ses enfants et sa culture à travers les étoiles. Singulière au sein de la communauté galactique, peu la rejoignent et beaucoup la quittent. Dans les couloirs de ces vaisseaux naissent, vivent et meurent les spatiaux.
Une ethnologue à tentacules, un homme rêvant d'intégrer la Flotte, un adolescent de s'en aller, une archiviste qui a connu l'époque où les Humains étaient des parias, une soignante affectée aux soins des morts, et Tessa, soeur d'Ashby, le capitaine humaniste de L'Espace d'un an.
Autant de voix qui, humaines ou non, nous racontent le sentiment d'appartenance à un groupe, le besoin central de trouver une place, dans la galaxie ou dans les coeurs. Des gens ordinaires ; des vies ordinaires : uniques et précieuses.
« Un space opera intimiste, tout en humanisme et en empathie. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les précédents pour apprécier ce roman, mais on aurait bien tort de s'en priver. » - Bifrost -
Les voyageurs Tome 4 : la galaxie vue du sol
Becky Chambers
- L'Atalante
- Les Voyageurs
- 4 Mai 2023
- 9782367936079
Bienvenue à Gora ! Bienvenue à l'Auberge des Cinq-Sauts !
Faites halte dans le tout dernier roman des « Voyageurs » et l'Union Galactique explorée dans L'Espace d'un an.
« On s'était donné du mal pour aménager cette auberge, quitte à remplacer par l'amour l'argent qui manquait parfois. Le dôme abritait une série de bâtiments sortis d'une imprimante 3D, tous en forme de bulles mais de tailles variées, peints en gris et blanc ; une palette évidemment choisie pour ménager la sensibilité aéluonne, qui aurait perçu comme des beuglements une architecture multicolore.
Les sentiers, pavés à la main, convenaient aux chariots harmagiens. L'air purifié était chaud, sans doute trop pour les poils épais des Laru, mais très confortable pour lui : un compromis bien pensé entre la préférence quéline pour une délicieuse touffeur et le penchant aandrisk pour la chaleur sèche. Ce n'était pas parfait, mais ça conviendrait à beaucoup de monde. Roveg aurait parié que c'était la règle qui présidait à toutes les décisions. » -
Deuxième volume des « Voyageurs », série lauréate du prestigieux prix Hugo, Libration confirme Becky Chambers à l'avant-garde d'un renouveau de la science-fiction, intimiste et pleine d'espoir.
Lovelace, intelligence artificielle née à bord du Voyageur à la fin de L'Espace d'un an, accepte de se transférer à bord d'un corps synthétique. Devenir humaine, une chance ? Pas pour elle : les limitations de la chair l'étouffent. Champ de vision ridiculement restreint, pas d'accès au réseau, réactions physiologiques incontrôlables...
À ses côtés, Poivre, mécano, l'aide de son mieux. Ancienne enfant esclave libérée par miracle, grandie seule sur une planète ravagée, elle aussi a dû lutter pour accéder pleinement à l'humanité et se construire une vie, sinon ordinaire, du moins normale.
Libration - nom d'un point de l'espace en équilibre entre deux astres, zone de stabilité mouvante qui accompagne les planètes dans leur danse - raconte l'histoire de ces deux femmes. Chacune à sa façon s'arrache à une vie liminale pour se tailler une identité, conquérir l'indispensable : la dignité.
« Avec une approche résolument optimiste, Becky Chambers véhicule un message futuriste de bienveillance. Cette trilogie est précieuse. » Numerama -
À Histoireville, tout le monde écrit et peut être happé dans les récits des autres. Mais certaines histoires ne sont pas bonnes à raconter, malgré les agents narratifs chargés de les contrôler...
C'est ce qui arrive au détective John Nyquist, qui se réveille à côté du cadavre de l'homme qu'il était payé à suivre. Le voici piégé dans le Corps bibliothèque, à la fois la tour de la cité Melville de laquelle il ne peut sortir et l'histoire dramatique écrite par un certain Obéron. De dangereux personnages sont à la recherche des pages de ce livre, dont Nyquist a trouvé un extrait, et ces pages recèlent un pouvoir véritablement envoûtant, voire mortel.
La série des « enquêtes de John Nyquist », entamée avec Un homme d'ombres en 2020, s'inspire du principe des Villes invisibles d'Italo Calvino ; l'action se déroule à chaque livre dans une ville différente, aux règles totalement fantasmagoriques. Ce polar new weird est éblouissant, étrange et poétique. Un roman à la Jeff Noon promet un voyage dans les contrées du fantastique, pour un mélange unique des genres et un renouvellement des formes de la narration. La Ville des histoires aurait pu être écrite par l'enfant d'Agatha Christie et de William S. Burroughs (pour son écriture-collage ou cut-up). -
États-Unis, début des années 1930.
Les dirigeables sillonnent le ciel, Berlin est peuplée de zombies et la magie, apparue depuis près d'un siècle, a changé la donne. Le grand public hésite entre admiration et haine des « actifs », ces gens qui se téléportent, lisent dans les esprits, modifient la gravité, contrôlent les animaux, guérissent par imposition des mains...Deux organisations de magiques se livrent une guerre souterraine acharnée : l'Imperium et son maître le « président », qui tiennent le Japon, et le Grimnoir, société secrète de résistants aux intentions louables mais aux méthodes discutables.Jake Sullivan, lui, vétéran de la Grande Guerre au passé de truand, ne doit la liberté qu'à son serment de mettre ses pouvoirs au service du FBI chaque fois qu'une enquê -
Il y a ceux qui se téléportent, lisent dans les esprits, influencent la gravité, prennent le contrôle des animaux ou guérissent par imposition des mains, et il y a les « normaux ».
Leurs relations virent à l'aigre. Et voici qu'un mystérieux Bureau du coordinateur de l'information entreprend de soumettre les « actifs », avec des moyens nouveaux et des agents redoutables comme l'énigmatique Corbeau.
S'ils ont vaincu le « président » à bord de son dirigeable, les chevaliers du Grimnoir sont maintenant confrontés à la vindicte de l'appareil d'État, alors même que la menace qui pèse sur le monde s'approche et se précise. Jake Sullivan et Faye Vierra devront puiser au plus profond de leurs pouvoirs pour faire face, d'autant que les anciens du Grimnoir eux-mêmes nourrissent la pire des craintes quant à la jeune Faye : n'est-elle pas atteinte d'une malédiction qui fera d'elle le pire ennemi de l'humanité ?
Plus sombre, plus grave que Magie brute, mais toujours aussi dynamique, Malédiction annonce des lendemains douloureux.
« Un deuxième tome meilleur que le premier, qui se savoure tant il est riche en humour et en action. Tout est utile, rien n'est superflu. Cette série est vraiment géniale ! » - Imanbooks
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Il a la tête de l'emploi et le nom de son métier : Double. Neil Double.
Agent anonyme chargé de remplacer les hommes d'affaires lors de salons auxquels personne ne souhaite se rendre, ce professionnel de la doublure passe sa vie entre hôtels de chaînes internationales et conventions en tous genres, logé de chambre en chambre au gré de ses déplacements. Et il aime ça. Une petite routine sans histoires où les draps sont propres et sans pli, où les savonnettes sont livrées sous emballage plastique sur le rebord de la baignoire et où le sourire ultra-bright des employés accompagne chaque service commandé en temps et heure. Dans ce schéma policé, Neil Double n'a à s'occuper de rien en dehors de son travail, dans les méga-centres de congrès. Il ne s'en plaint pas, car les nombreux avantages qu'il retire de la situation le satisfont au mieux. D'ailleurs, il aurait pu continuer longtemps ainsi, à profiter d'aventures sans lendemain, des serviettes chaudes et repassées et de petits-déjeuners continentaux passés à bavarder avec ceux qui le prennent pour un confrère ou un concurrent sur les salons. Oui, il aurait pu, lui qui ne commet jamais d'impair.
Mais il faut qu'un grain de sel, fatalement, enraye un jour cette mécanique trop bien réglée.
Expulsé du congrès des organisateurs de congrès, Neil Double deviendra la cible de la machinerie administrative et sera précipité dans un broyeur aux accents kafkaïens. Victime à son insu, tel le protagoniste de Brazil, il ne pourra plus ignorer le labyrinthe de l'hôtel qui s'étend au-delà du réel ni ses inquiétantes énigmes...
Après Attention au parquet !, Will Wiles dépeint dans Way Inn un univers professionnel, sans frontières ni aspérités ; il démonte - et détraque - les rouages de notre société de consommation avec la minutie d'un Bret Easton Ellis. À travers le parcours de son héros moulé dans sa routine bien rodée, répétant une existence parfaitement maîtrisée, l'auteur ne se contente pas de mettre en scène les absurdités de cette comédie humaine, il nous plonge dans un roman qui se fait de plus en plus délirant, surréaliste, jusqu'à basculer dans le fantastique.
Devenu cauchemardesque tout en demeurant drôle, ce séjour dans l'antre du conformisme est un ingénieux objet littéraire, original et corrosif. -
Ici les horloges tournent et ne sont jamais les mêmes. Le temps s'emballe, se règle et se dérègle d'une rue à l'autre, sous un ciel que personne n'a jamais vu. À la place, une voûte gigantesque de pure lumière, un dôme d'éclairages artificiels supprimant toute zone d'ombre, sans interruption. Bienvenue dans l'enfer de cette ville embrasée où tous courent après les innombrables lignes temporelles.
John Nyquist, détective privé, est engagé pour retrouver Eleanor Bale, une jeune fugueuse de dix-huit ans. Dans quel recoin a-t-elle bien pu se cacher, alors qu'il n'existe aucun lieu épargné par la lumière?? Dans les ténèbres de Nocturna ou bien plus loin encore, au-delà des frontières de cette cité double?? Pour Nyquist, il ne s'agit pas d'une affaire de routine?: à ses trousses, un serial killer invisible surnommé le Vif-Argent sème la panique. Au cours de son enquête, John Nyquist s'aventurera jusqu'au Crépuscule, cet entre-deux abominable où grouillent la menace et les silhouettes obscures, afin de sauver Eleanor... et probablement la ville tout entière.
Un homme d'ombres est un roman construit par touches impressionnistes mais d'inspiration surréaliste. Ce polar new weird est éblouissant, flirtant avec l'étrange. Les lecteurs ne manqueront pas de se laisser emporter par ses contradictions temporelles et son fantastique angoissant, au fil d'une exploration poétique du temps, de la réalité, de l'humanité. -
Le troisième tome d'Alice au pays des merveilles ? Pas si simple, c'est du Jeff Noon. Les champignons de Lewis Carroll rencontrent les plumes de l'univers de Vurt dans un conte de fée futuriste. Alice se lance à la poursuite de son perroquet dans les entrailles d'une horloge et se retrouve en 1998, à Manchester. Elle y rencontre des boarocrates, des anagrammes et un certain monsieur Dodgson. Les habitants sont mi-hommes, mi-animaux. Naturellement. Accompagnée de Celia, sa poupée devenue petite fille automatique, Alice doit retrouver les pièces qui manquent à son puzzle, résoudre une série de meurtres et comprendre à quoi servent les points de suspension, tout cela avant deux heures de l'après-midi, 138 ans plus tôt.
Comme toujours chez Jeff Noon, Alice Automatique joue avec le langage (et le fait voler en éclats de miroir), avec la musique (on croise Miles Davis et Jimi Hendrix). C'est le troisième volume publié par Noon dans l'univers de Vurt, et les plumes du perroquet Whippoorwill colorent bien sûr les autres romans. Noon s'amuse à enchaîner les jeux de mots acrobatiques (« Fais comme tu peux, comme tu veux, l'important est que ça coule », dit-il à sa traductrice) et se délecte du nonsense dans une truite (une troisième suite ?) où la fidélité à Carroll se mêle d'hommage, de pastiche et d'une joie communicative. -
L'Angleterre est rongée par une étrange épidémie : les victimes n'arrivent plus à décoder l'information. Les mots sont indéchiffrables, la musique une suite de bruits hostiles. Les miroirs reflètent des inconnus monstrueux. Sillonnant l'asphalte au jour le jour, quatre paumés tiennent le coup grâce à une mystérieuse poudre qui atténue temporairement les effets de la maladie. Marlene, hantée par la perte de sa fille, prend des notes pour résister à la désagrégation. Son but : retrouver et réunir les fragments d'un miroir qui pourrait tout à la fois détenir la source du mal comme sa solution. Descendre en Marche est un « road novel », le premier du genre implanté dans le décor britannique, reflet de notre société, dans laquelle l'excès d'information engendre la perte de sens, les peurs et la solitude dans la foule.
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Ne pas couper de bois vivant.
Ne pas faire couler le sang d'un animal.
Accepter un échange si nécessaire.
Ne jamais négocier. Ne jamais accepter de « cadeau ».
Dans les bois du Sud, il y a d'autres bois. Ceux de l'Ormévère, régis par des règles absolues, peuplés de créatures surnaturelles. Ils sont si dangereux que nul n'en est jamais revenu, à l'exception de Véris.
Alors quand les jeunes héritiers du tyran y disparaissent, elle reçoit l'ordre d'accomplir une nouvelle fois l'impossible en les ramenant sains et saufs. Si elle échoue, le tyran la tuera et décimera son village. Si elle reste dans la forêt plus de vingt-quatre heures, elle et les enfants seront piégés à tout jamais.
Un seul faux pas, un mot de trop lui coûteraient tout, et faire preuve d'héroïsme ne suffira pas.
« Comme l'exigeait la forêt, fusion d'Hansel et Gretel et Annihilation de Jeff VanderMeer, est un conte qui se transforme en méditation sur la guerre et le deuil ; qui pose la question des innocents et des complices de l'oppression. On vient pour les monstres fantasmagoriques, puis on reste pour le regard critique de Premee Mohamed sur le pouvoir. » - S. Qiouyi Lu
« Premee Mohamed excelle à raconter l'histoire de gens ordinaires piégés par des forces obscures, et elle insuffle à ses personnages une tendresse et une compassion stupéfiantes. Comme l'exigeait la forêt montre exactement pourquoi Premee Mohamed est l'une des étoiles montantes de la fantasy. » - The Washington Post