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Gérard a. Jaeger
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Des Caraïbes à la Méditerranée, de la Manche à la mer de Chine, les rapines de ces fougueuses aventurières furent aussi célèbres que leurs amours impétueuses. À la tête de leurs expéditions, elles subjuguèrent tous ceux qui ont croisé leur chemin, ennemis ou compagnons de fortune, parce qu'elles surent jouer de la ruse et de la force, suscitant ainsi le respect, la colère et l'envie. Un mélange d'attirance et de répulsion.
Avec ces 17 portraits taillés au sabre tranchant de l'aventure maritime, dans la fumée suffocante des canonnades, des abordages audacieux, des courses au bout du monde, Gérard A. Jaeger retrace plusieurs siècles d'exploits flamboyants.
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Les Rosenberg : la chaise électrique pour delit d'opinion
Gérard a. Jaeger
- Felin
- Histoire Et Societe
- 22 Avril 2021
- 9782866459505
II y aura soixante-dix ans, le 5 avril 1951, que les époux Rosenberg furent condamnés à mort pour des faits d'espionnage qu'ils n'ont pas commis. Exécutés 2 ans plus tard, parce que juifs et communistes en pleine guerre froide.
Au-delà des jugements sur leur innocence ou leur culpabilité, leur geste de liberté face à l'accusation ne doit pas être considéré comme un épiphénomène de l'Histoire, mais bien comme un acte de résistance contre la « chasse aux sorcières ».
Tout cela nous rappelle avec force qu'aucune fin ne peut justifier l'injustifiable : l'atteinte aux libertés individuelles.
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Anatole Delbier, l'homme qui trancha 400 têtes
Gérard a. Jaeger
- Felin
- 2 Septembre 2021
- 9782866459581
Anatole Deibler avait le goût du travail bien fait. Il fallait donner des gages de sérieux à la République pour mériter sa confiance. Au vu de son bilan et de sa longévité - de 1885 à 1939 - on a tout lieu de croire que ce fils et petit-fils de bourreaux fut à la hauteur des espoirs mis en lui. Destiné par sa naissance à cette fonction, malgré des signes de fragilité et l'image troublée d'un père atteint par un dégoût délirant de sa carrière, Deibler fut un fonctionnaire consciencieux.
Gérard Jaeger a consulté les « carnets d'exécutions » dans lesquels cet homme de devoir se justifiait et, en petit épicier de la mort, comptabilisait ses exécutions année par année. De Ravachol à Landru, du pauvre type au grand criminel, la «veuve» sous son mandat aura fait oeuvre de justice à 395 reprises.
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Un siècle après son exécution, Henri-Désiré Landru défi e encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective auprès de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.
Chacun a en mémoire sa célèbre défense : « Montrez-moi les corps ! » Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Il est arrêté le 12 avril 1919. Aussitôt, son regard exalté et sa barbiche frémissante entrent dans l'Histoire.
Mais le procès de Versailles, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde !
Comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête, examiné toutes les pièces disponibles et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
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L'immigration ; faut il avoir peur de l'avenir
Gérard a. Jaeger
- Eyrolles
- 20 Novembre 2015
- 9782212563054
Images "choc", initiatives de l'Union Européenne, programmes radicaux de candidats... La mobilité des migrants vers l'Europe, le sort de la plupart d'entre eux, dans sa violence, font aujourd'hui la "Une". Bousculant l'opinion publique, interpellant citoyens et politiciens dans leurs convictions et contradictions, forçant l'engagement des gouvernants de façon durable pour les collectivités concernées, l'immigration génère plus que jamais fantasmes, amalgames et simplifications, suscitant inquiétude voire rejet xénophobe. Pour éclairer l'actualité et nourrir un débat de société, Gérard A. Jaeger propose un essai sous forme de décryptage, à rebours des idées reçues, état des lieux du phénomène et mise en perspective historique des ressorts, enjeux et problématiques d'une réalité complexe :
"Je me suis engagé dans la question migratoire en raison des interrogations qui ne me laissaient pas en repos. Pour que ma réflexion ne soit pas l'otage d'une pensée dominante et de ses facilités intellectuelles. Il ne fallait pas que je cède aux instincts qui obscurcissent la raison. J'ai donc longuement et sincèrement entendu toutes les parties, compris leurs doutes et leurs craintes, mais aussi leur foi dans l'avenir d'une mondialisation sociale globale. Toutes ces contradictions ayant été mises en balance, je m'autorise à rendre public cette évidence, qu'il faut repenser l'immigration dans ses fondamentaux."
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Ferdinand von Zeppelin et l'incroyable histoire des dirigeables géants
Gérard a. Jaeger
- L'Archipel
- 15 Février 2017
- 9782809820249
À la Belle Époque, le ballon à air chaud, vedette du ciel depuis la fi n du XVIIIe siècle, est supplanté par un engin libre de ses mouvements. Son principal concepteur, l'ingénieur allemand Ferdinand von Zeppelin (1838-1917), vient de le faire voler avec succès, le 2 juillet 1900, au-dessus du lac de Constance. D'emblée, le dirigeable distance l'aéroplane. Maniable, rapide et fi able, il saura conserver son avance technique pendant trois décennies. Cette suprématie germanique, étendue à l'art de la guerre, puis aux vols commerciaux, sera réduite à néant en 32 secondes, le 6 mai 1937. À son arrivée à Lakehurst, dans le New Jersey, le majestueux Hindenburg et ses 155 000 m3 d'hydrogène s'enfl amment après avoir heurté le mât d'arrimage.On dénombre 35 victimes et un grand brûlé : le zeppelin luimême, au règne duquel le régime nazi a décidé de mettre fin... Tombés en disgrâce à l'apogée de leur gloire, les paquebots du ciel, acteurs triomphants d'une ère de défi s, entrent dans la légende. Gérard A. Jaeger retrace en détail leur incroyable histoire, des pionniers de l'aérostat aux derniers vols du Graf Zeppelin II.
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Les quais sont toujours beaux
Regis Antoine
- FeniXX réédition numérique (Éditions de l'Albaron)
- 12 Novembre 2015
- 9782402040792
Cet ouvrage se compose de 26 études portant sur des romans, poèmes, pièces de théâtre consacrés à Bahia, Barcelone, Buenos Aires, Durban, La Havane, Le Havre, Leningrad, Libertalia, Marseille, Nagasaki, Odessa, Ostende, Port Royal de Jamaïque, Saïgon, San Francisco, Seattle, Stockholm, Tanger, aux ports de Simenon, Mac Orlan, Cendrars, et à la rhétorique du port. « L'imaginaire portuaire moderne et ses poétiques constituent un bien psychologique et culturel commun, dont tout le lecteur est appelé à user, pour mieux vivre ses parcours personnels, ou ses escales ; mais, n'est-il pas une gageure que de parler d'une spécificité de l'écriture portuaire dans la mesure où chaque écrivain développe sa propre inspiration ? Tel est le génie du port, fait de diversités dans une même fascination. »
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Les Femmes d'abordage : Chroniques historiques et légendaires des aventurières de la mer
Gerard A. Jaeger
- FeniXX réédition numérique (Clancier-Guénaud)
- Mémoire pour demain
- 12 Novembre 2015
- 9782402031738
Pirates ou flibustières, elles échappent à la corde par le miracle de leur génie ou de leur machiavélisme ; corsaires, elles assument l'adversité avec stoïcisme pour finir leurs jours dans un anonymat propice à leur légende. Mais pour toutes, l'acte prime la parole et comme leurs compagnons et leurs amants de fortune, elles vivent l'instant présent avec concupiscence et volupté. Toutefois, mieux que les hommes, elles ont su se démarquer de l'histoire et s'éterniser dans le mythe en disparaissant de la scène du monde comme par magie, c'est-à-dire avec une insoumission totale aux lois du temps et de l'espace.
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L'Affaire Serena : enquête sur une île au trésor
Gerard A. Jaeger
- FeniXX réédition numérique (Éditions de l'Albaron)
- 8 Avril 2016
- 9782402094672
L'aventure qui conduit ce récit nous entraîne dans les milieux interlopes de la piraterie contemporaine : de Genève à Nice en passant par Amsterdam, et d'une rive à l'autre de l'Atlantique sur fond de course au trésor et d'enquête policière aux accents de grand reportage. « Au début du voyage vers mon « île au trésor », je ne connaissais pas Serena Tromp. L'affaire qui porte aujourd'hui son nom était encore secrète, et Amsterdam m'était inconnu. Mon reportage a débuté le 26 mai 1989 dans une rue mal éclairée du quartier de l'Amstel, d'où la vérité n'aurait jamais dû remonter. »
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Sept mook #41 - Ella Maillart, images inédites
Olivier Weber, Ella Maillart
- Sept
- 1 Mars 2023
- 9782940625390
Douée d'une énergie extraordinaire, d'un esprit indépendant et d'une curiosité très vive, Ella Maillart (1903-1997) fut l'une des plus formidables aventurières du XXe siècle. Ses récits de voyage, son oeuvre photographique, ses reportages ont fait d'elle une autrice mondialement connue. A côté de l'écriture, dont elle disait qu'elle ne l'avait jamais maîtrisée, Ella Maillart a aussi été une superbe photographe - qu'elle prétendait n'avoir jamais été! Tout au long de ses pérégrinations, elle a constitué une fabuleuse collection iconographique déposée Musée cantonal pour la photographie Photo Elysée à Lausanne. Parmi ces images qui donnent à voir un monde à jamais disparu, près de 4'000 diapositives couleur jamais publiées jusqu'à aujourd'hui. Des clichés qui nous révèlent la qualité du regard de cette femme hors du commun que Sept mook vous propose de (re)découvrir à l'occasion des 120 ans de sa naissance.Très tôt, Ella Maillart nourrit le besoin de s'émanciper du monde des adultes. Skieuse et navigatrice d'élite (plus jeune compétitrice et seule femme dans une épreuve de voile aux Jeux Olympiques de Paris en 1924), l'athlète se donne son premier cap, la mer, comme nous le raconte l'écrivain Gérard A. Jaeger. La tentative avortée de traverser l'Atlantique met fin à cette carrière, mais pas à son désir de liberté. A 26 ans, elle parcourt le Caucase, seule, et découvre la vie des nomades. Une rencontre qui la met définitivement sur la longue route de l'Orient et décide de son destin d'écrivain et de photographe. Son goût du risque et la recherche de différences la conduisent aux confins de régions inexplorées et souvent interdites, l'Asie centrale, la Chine, l'Iran et l'Afghanistan. La Deuxième Guerre mondiale la pousse à se réfugier en Inde, où elle restera cinq ans. Sa soif d'aventure se transforme en quête de spiritualité. Un voyage intérieur que l'historienne Fanny Guex nous invite à suivre.
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Le 14 avril 1912, le Titanic trace fièrement sa route vers New York. Rien ne laisse présager que le géant des mers, le plus luxueux paquebot jamais construit, court à sa perte.
À 23 h 39, la vigie discerne soudain la masse sombre d'un iceberg sur la trajectoire du grand paquebot. Sur la passerelle, l'officier de quart donne l'ordre de venir sur bâbord... Une manoeuvre qui va envoyer mille cinq cent personnes par le fond. Deux heures et quarante minutes plus tard, le Titanic a disparu de la surface des eaux. Il n'aura navigué que cinq jours. Aussitôt naît un mythe qui n'a cessé de fasciner.
Un siècle après le drame, l'historien maritime Gérard A. Jaeger explique qu'il était impossible d'enrayer le cours de l'histoire. Remontant à 1907, date à laquelle commence l'aventure du Titanic, il inventorie les faits, réhabilite la fiabilité du navire et se penche sur les manquements du personnel de bord. Décrit comme le symbole d'une civilisation finissante, le drame du Titanic n'est en réalité que la résultante d'un tragique concours de circonstances.
Son enquête a conduit l'auteur à Belfast, où fut construit le paquebot, ainsi qu'à Londres et à New York, où se sont tenues les commissions d'enquête sur le naufrage.
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Henry Dunant ; l'homme qui inventa la Croix-Rouge
Gérard a. Jaeger
- Archipel
- 6 Mai 2009
- 9782809801668
Le matin du 24 juin 1859, la France et l'Autriche s'affrontent en un combat sanglant aux portes de Solférino. Un jeune commerçant genevois est témoin de la bataille et des souffrances qui lui font cortège. Il racontera trois ans plus tard combien la désorganisation de l'intendance médicale militaire fut fatale à des milliers de soldats, de part et d'autre du front. Hanté par cette vision d'horreur, Dunant n'a de cesse, pendant quatre ans, de faire accepter par les chancelleries son idée d'aide humanitaire, neutre et bénévole en temps de guerre. Et cette oeuvre novatrice, pour laquelle il réclame " un haut degré de dévouement ", va progressivement s'immiscer dans les consciences et s'étendre à tous les États du monde.
Aussi, en 1901, pour le premier Prix Nobel de la paix, le nom de Henry Dunant (1828-1910) est naturellement sur toutes les lèvres. même si le fondateur de la Croix-Rouge ne fait pas l'unanimité parmi les pacifistes.
Poursuivi par les créanciers, Dunant s'est réfugié dans la solitude et l'anonymat sur les hauteurs du lac de Constance. Il ne recherche plus que la tranquillité lorsque les projecteurs de Stockholm viennent rappeler au monde ce que fut sa vie...
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Hong Kong ; chronique d'une île sous influence
Gérard a. Jaeger
- Felin
- Histoire Et Societe
- 21 Février 1997
- 9782866452476
Hong kong sonne comme le nom mythique d'une aventure où l'europe conquérante a brûlé son imagination aux feux d'un orient légendaire.
Le 1er juillet 1997, la parenthèse britannique se refermera : l'ancienne possessioin anglaise intégrera, non sans frissons, le giron de la chine communiste. à hong kong, les successeurs de mao prennent le tournant du xxie siècle, et leur revanche sur l'occident colonial.
En un siècle et demi, aux confins de l'empire du milieu, " l'île aux parfums " est devenue la vitrine baroque d'un capitalisme triomphant, fruit parfois amer d'une aventure haute en couleur, et qui a grandi sur les ruines d'une victoire militaire, financée par des armateurs indélicats, plus contrebandiers que négociants.
Retracer la genèse de hong kong, c'est démêler les fils d'une histoire millénaire où surgissent les pirates des mers de chine, les occidentaux corrupteurs et les mandarins corrompus, les guerres de l'opium, la politique de la canonnière et les délices de la diplomatie secrète. c'est aussi découvrir, aujourd'hui, la puissance des triades dont le pouvoir occulte sera l'une des clés de la transition en cours.
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" Rose Beuret, compagne évanescente et discrète, referma doucement la porte pour ne pas déranger le maître et ne pas distraire le modèle. Rodin ne l'avait pas vu s'immiscer dans le fond de l'atelier. Il regardait la jeune fille aux longs cheveux démêlés qui posait devant lui, comme un fauve épie sa proie. Il cherchait à comprendre son secret de femme, ses espoirs et ses tourments, son désir d'être reconnue jusqu'au plus profond d'elle-même... " Comme tous les héros de ses précédents ouvrages, comme Nicolas Chenaux dans La Confusion de Marengo - roman paru aux Editions de l'Aire - Auguste Rodin est un personnage pluriel, difficile à cerner dans les arcanes de la création. Sa complexité, ses contradictions font de ce sculpteur immense un homme un homme de doutes et de souffrances que l'auteur de ce livre, en poussant la porte de l'atelier, regarde aimer, vivre et travailler passionnément. En toute indiscrétion.
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En 1851, l'aiguière d'argent, créée par le joaillier londonien Robert Garrard pour récompenser un exploit maritime, est décernée pour la première fois. Le 22 août, face à quatorze adversaires, la goélette America , du New York Yacht Club, barrée par le capitaine Brown, remporte la victoire. La Coupe de l'America, première épreuve internationale de yachting, vient de naître.
Plus d'un siècle et demi plus tard, pour la première fois depuis la création de la compétition, la Coupe, après avoir séjourné aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, revient en Europe. En 2007, la Société nautique de Genève remettra donc en jeu, sur le plan d'eau de Valence, le trophée conquis par le Team Alinghi .
Ce récit explique comment le plus prestigieux des affrontements sportifs a traversé le temps, résisté aux guerres, aux mutations sociales, aux bouleversements politiques, et jusqu'aux modifications des règlements de course qui auraient pu lui être fatal.
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Prises d'otages ; de l'enlèvement des Sabines à Ingrid Bétancourt
Gérard a. Jaeger
- Archipel
- 21 Janvier 2009
- 9782809801217
La prise d'otages eut longtemps pour fonction de faire respecter les termes d'un engagement. Caution diplomatique, elle n'avait pas encore pour but d'attenter à la vie. Au cours des siècles, l'otage est devenu l'arme ultime de routes les revendications, crapuleuses et politiques. Jugé par des tribunaux fantoches, exécuté parfois sous l'oeil d'une caméra, il ne fait plus même l'objet d'une pression négociable : condamné à mourir pour l'exemple, il est l'acteur malgré lui d'une géostratégie du spectacle. Objet de commerce ou d'intimidation, la prise d'otages est devenue un moyen de chantage et de terreur, une fin plutôt qu'un moyen. Des côtes somaliennes infestées de pirates à la jungle colombienne des FARC, de l'enlèvement du baron Empain à l'assassinat de Daniel Pearl, de l'assaut contre l'ambassade américaine de Téhéran à l'affaire de l'école maternelle de Neuilly, Gérard A. Jaeger raconte comment les otages, au fil du temps, sont devenus les outils d'une guerre dévoyée. Il s'attache par ailleurs à comprendre les traumatismes causés par un enlèvement sur les individus, la société et les gouvernements, fragilisés par des règles de négociation sans cesse remises en question. Et définit au passage un " syndrome de Vienne ", miroir de celui de Stockholm, où c'est désormais l'otage qui manipule son ravisseur...
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«Un nombre infini de raisons poussent le voyageur à s´affranchir de sa résignation sédentaire. Du plus loin qu´il m´en souvienne, j´ai douté de mes dispositions à rompre les amarres car je n´étais pas né avec le destin de creuser un sillon dans la mer c´est pourquoi j´ai longtemps tiré des bords à grands traits de plume sur des pages blanches. Puis l´heure est venue d´accomplir la promesse que je m´étais faite sur les bancs de l´école, tandis que l´institutrice déroulait sur le tableau noir une carte du monde. Je fus submergé par une petite vague encore insignifiante, sans conséquence immédiate, mais qui n´a cessé de grossir jusqu´à déferler sur ma vie. C´est là que tout a commencé.»
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Pour les 100 ans du procès Landru, Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
Un siècle après son exécution, Henri-Désiré Landru défie encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective auprès de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.
Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Il est arrêté le 12 avril 1919. Aussitôt, son regard exalté et sa barbiche frémissante entrent dans l'Histoire.
Mais le procès de Versailles, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde !
Comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ?
Gérard A. Jaeger a mené l'enquête, examiné toutes les pièces disponibles et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla. -
Les Poilus ; survivre à l'enfer des tranchées de 14-18
Gérard a. Jaeger
- L'Archipel
- 10 Septembre 2014
- 9782809815450
La Grande Guerre par ceux qui l'ont vécue.
Ils ne sont pas allés se battre la fleur au fusil.
Durant quatre ans, forts de leur conviction patriotique, ils se sont forgé une seule conviction : celle de vaincre. Mais ils n'en savaient pas encore le prix. Ils étaient les poilus de la Grande Guerre.
S'ils n'étaient pas déchirés dans les réseaux de barbelés, dépecés par les obus, hachés par la mitraille, ils arrivaient en face de l'ennemi qu'ils délogeaient de ses trous à la baïonnette, à la matraque, au corps-à-corps.
Cent ans plus tard, ils suscitent toujours le même respect, eux, la génération sacrifiée.
À partir de la correspondance des poilus avec leurs proches, ainsi que de leurs journaux intimes, Gérard Jaeger retrace le quotidien des soldats français dans les tranchées. Il raconte leurs états d'âmes, leur abnégation, ainsi que leurs révoltes qui ont mené des milliers d'entre eux au peloton d'exécution.
Conduits à la bataille par la carotte et le bâton, lucides, joyeux ou graves, tous les soldats sont des héros de circonstance. Ce livre raconte leur histoire, d'août 1914 à novembre 1918.
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Quatre-vingts ans après son exécution capitale, Henri-Désiré Landru défie encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective au côté de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret. Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers Arrêté le 12 avril 1919, son regard exalté et sa barbiche dardée entrent aussitôt dans l Histoire. Mais le procès de Versailles laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu aux quatre coins du monde ! Aujourd'hui, comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla